L'ATELIER CUISINE 1 : Un plaisir gourmet !
- L'Atelier des P'tits Ruisseaux - Accompagnement
- 22 févr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 mars
PARTIE 1 : LES LEGUMES D'HIVER EN CUISINE

La Terre s'adapte à toutes les saisons et à ce dont notre corps a besoin à chaque mois qui passe... Les fruits et légumes d'hiver, ceux que l'on trouve sur l'étal des producteurs de notre voisinage direct, nous procurent un soutien nutritionnel pour éviter les carences et renforcer tout notre système.
L'hiver est aussi une saison durant laquelle on est davantage à la maison, en mode repos, surtout lors des mois "à faible luminosité"...
C'est donc le moment de préparer nos ateliers d'intérieur, dont la cuisine, qui fait émerger les talents créatifs des petits et grands, qui régale nos papilles et qui booste le moral !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Des recherches actuelles insistent sur un lien prépondérant entre l'alimentation et les maladies modernes : autisme*, hyperactivité, maladie d'Alzheimer** et autres maladies dégénératives, cancers etc. L'origine des déséquilibres se trouverait dans nos intestins !... Ce lieu "microbiotique" que la médecine holistique n'oublie pas de prendre en compte avec l'observation notamment des selles (couleur et forme)... Mais pas que. Tous les exutoires (odeur,...) sont à observer. Il n'y a en outre bien entendu jamais un seul facteur déclenchant une maladie et nous vous encourageons à vous rapprocher d'un bon médecin pour lui poser les bonnes questions... Et restez en parallèle informés de façon autonome...
...Mais revenons à nos légumes...

LISTE DE COURSES DE LÉGUMES D'HIVER :
Fenouil, épinards, courges, blettes, navets, choux, champignons, carottes, poireaux, panais, pommes de terre, patates douces, potimarrons, salades, betteraves rouges, radis noirs, topinambours, rutabagas, échalottes, ail, oignons, pommes poires et kiwis, clémentines, citrons et pamplemousses... Suivant la région et le climat, vous trouverez des variantes adaptées...
BÉNÉFICES DE QUELQUES LÉGUMES D'HIVER :
Outre le plaisir de la cuisine, les légumes d'hiver nous procurent les nutriments qui nous aident à surmonter le froid, l'humidité et renforcer notre santé. La plupart ne sont plus cuisinés à cause de l'odeur à la cuisson, de leur aspect ou de l'amertume qu'ils développent au goût. Pourtant, s'ils poussent assez facilement dans notre Terre et si on les trouve durant les mois concernés c'est bien qu'ils sont à consommer à cette période (pourquoi ne trouve-t-on pas de courgette en janvier ?... Parce que ce n'est pas le légume dont notre corps a besoin !...)
LE CHOU
Victime de l'odeur qu'il développe lors de sa cuisson, le chou a été détrôné par d'autres légumes. Pourtant, c'est sa richesse en souffre (un indispensable à notre organisme) qui, comme l'oignon, répand ces senteurs particulières dans la cuisine... Le souffre améliore les problèmes respiratoires, aide le foie à se débarrasser de ses toxines, fixe le calcium sur l'os et est très utile aux cartilages ce qui réduit les douleurs rhumatismales. Il contribue également à la cicatrisation des parois gastro-intestinales (a prouvé ses effets sur les colites et l'ulcère de l'estomac). Il accélère la régénération de la paroi intestinale, et, se faisant il la "lisse" ce qui empêche aussi les parasites intestinaux (oxyures, ascarides) de s'y accrocher ce qui en fait un antiparasitaire naturel et sans effet secondaire !
LES RACINES ET RHIZOMES
Céleri-rave, navet, panais, radis, raifort, rutabaga, salsifis, topinambour... Tous ces légumes-racines contiennent notre cure hivernale de potassium, calcium, magnésium, phosphore, mais aussi les minéraux dont nous avons besoin. Outre ces apports, ils contiennent aussi les vitamines indispensables à l'assimilation des minéraux et une multitude l'oligo-éléments (iode, cuivre, fer, fluor, chlore, zinc, cobalt, sélénium manganèse...) qui travaillent en synergie pour une assimilation maximale !
L'AMERTUME DES CHICOREES
Favorisant le développement de la flore intestinale, on utilise les chicorées (endives, scarole, frisées...) pour leur propriétés digestives et diurétiques. Leurs racines et leur feuilles possèdent de l'inuline, un glucide qui stimule les sécrétions gastriques, dont la production de bile. L'inuline a un effet prébiotique (pro-flore intestinale) qui préserve la santé des intestins et prévient certains troubles gastriques. Leurs propriétés laxatives travaillent contre la constipation et l'inuline améliore aussi l'absobtion du calcium.
Comme tous les légumes ou plantes au goût amer (ex. : le pissenlit au printemps) elles contribuent à détoxifier le foie.

Pour ce qui est du bénéfice pour un-e proche atteint-e de pertes cognitives et de repères sociaux, cuisiner est une activité ou une exercice qui reconnecte avec le plaisir (se nourrir ou nourrir les personnes qu'on aime), la planification, l'organisation, la communication et le travail de la mémoire (nom des légumes, des instruments ou outils de cuisine...).

En ce qui concerne les enfants, le fait de cuisiner et de les faire participer est un geste tout aussi développant (tripoter, malaxer, utiliser des outils, de l'eau ou d'autres liquides comme le lait, l'huile,...) que plaisant. Pour les plus grands de nos petits, ils se sentent responsables en utilisant les outils pour couper, battre, aplatir, et même régler le four accompagnés par un adulte...
QUELQUES SITES POUR ALLER PLUS LOIN...
Les conseils pour une alimentation saine qui sont valables pour les personnes fragilisées sont en général tout aussi valables pour les enfants (hyperactivité, débordement par les émotions etc.)... Les naturopathes peuvent vous donner de bonnes directives complémentaires...
La liste est non exhaustive... Allez voir par vous-même ;)
Les sites ci-dessous présentent des recettes et des astuces qui s'adaptent assez bien à vos proches âgés ou en déficit cognitif, tout en étant dédiés aux enfants !...

Valériann (#écritparuneintelligencebiologique)
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