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L'ATELIER CUISINE 2 : Un plaisir gourmet !

Dernière mise à jour : 23 mars

PARTIE 2 : CUISINER AVEC UN PROCHE EN PERTE COGNITIVE


Mettre en place un atelier cuisine avec une personne très âgée ou atteinte d'une maladie neuro dégénérative comporte beaucoup d'avantages. Outre les échanges et la complicité que l'on développe ensemble, on peut s'y amuser même si la personne n'a plus la capacité de s'exprimer convenablement...


  • Nous renforçons donc avant tout des liens affectifs (aidant/parent/soignant...) avec de la douceur, de la confiance et un désir de "faire avec" et non de "faire pour"...

  • La personne redevient active et se sent utile malgré son handicap habituel, impliquée dans des activités gratifiantes. Cet atelier permet aussi de maintenir l'estime de soi, la dignité et une certaine autonomie.

  • L'atelier de cuisine à deux est un atelier où l'on peut rire, déstresser, tripoter, malaxer, ce qui contribue à réduire l'irritabilité et l'anxiété. Tout ce qui est oublié ou raté, est rattrapé par le binôme avec humour et bienveillance.

  • On peut y consolider la mémoire (se souvenir du nom des légumes, des matières premières, des ustensiles et matériel de cuisine). On peut aussi y faire remonter de bons souvenirs (repas de famille, enfance, cueillette, ...). D'ailleurs, des gestes peuvent revenir automatiquement suivant l'expérience de la personne accompagnée.

  • On y travaille également l'attention et la concentration, puisqu'il faut à un moment donné couper, décorer, verser etc. On peut enfin faire lire des mots simples, regarder les quantités sur la graduation, bref. Tout ce qui aide à se focaliser.


Bien entendu, cette activité n'est pas toujours la plus facile à mener pour les accompagnant-es. Suivant le degré de conscience de la personne accompagnée et l'évolution de la maladie, il faut parfois redoubler de vigilance et d'adaptabilité. En effet, l'activité culinaire peut maintenir l'attention pendant un temps avant de fatiguer, lasser ou agacer. Si votre proche montre des signes de lassitude ou d'énervement, basculez l'activité sur une mission utile et simple pendant que vous terminez : ranger le matériel, attraper, rincer, etc.


Ainsi, cuisiner est ce qu'on appelle une activité instrumentale de la vie quotidienne (AIVQ). Pour les enfants mais aussi comme pour les personnes atteintes de déficiences cognitives, cette activité permet de rester connecté-e avec le "réel naturel" et avec ses proches. Sans parler du fait de pourvoir développer des compétences qui développent l'autonomie et l'estime de soi.

Cuisiner permet de rester actif-ve, attentif-ve, socialisé et organisé-e.


On peut s'appuyer d'un tableau blanc pour noter, dessiner, marquer les étapes, et aussi d'un ordinateur pour voir les images (fruits/légumes,... et les photos montrant des idées de présentations motivantes et originales).

Valérie Carnec



Valériann (#écritparuneintelligencebiologique)


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